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26 mai 2010 3 26 /05 /mai /2010 12:13

C’est toujours avec un réel plaisir que l’on retrouve au niveau mondial des joueurs qui ont commencé presque au bas de l’échelle en Algérie. Il en est ainsi de l’Espagnol Albert Montanes qui avait écumé les Futures organisés il y a plusieurs années par la Fédération algérienne de tennis (FAT) sur les courts du Tennis Club Les Palmiers (Ben Aknoun) et ceux du TC Sidi Fredj. Nous l’avions rencontré à Roland-Garros il y a quatre ou cinq ans. La mémoire nous fait défaut mais pas celle de Montanes qui nous avait dit alors, avec beaucoup de sincérité dans la voix « J’ai vraiment apprécié la station balnéaire de Sidi Fredj. J’y ai passé d’agréables moments tout en gagnant les tournois. C’était super à tous les points de vue. » Un rappel de poids encore : classé 34e mondial, Montanes a battu tout récemment un certain…Roger Federer en personne ! C’est dire le niveau atteint par ce joueur depuis les Futures d’Algérie.

La première de Bartoli

La Française Marion Bartoli, classée 14e mondiale, a gagné son premier tournoi international ITF Juniors au TC de Sidi Fredj en 2000. Elle y avait suscité la curiosité du public avec son coup droit et son revers joués à deux mains. Son entraîneur était, et l’est toujours, son propre père, Walter. Il nous révélait à l’époque « Quand j’ai compris qu’il n’y avait plus rien à attendre de la Fédération française de tennis, j’ai pris la décision, pas facile du tout, de fermer mon cabinet de médecin pour m’occuper à plein temps de ma fille. J’espère ne pas le regretter un jour mais au moins j’aurais fait l’effort nécessaire pour donner une chance à Marion. » Il n’a pas eu à le regretter. Le père doit maintenant être tout heureux d’avoir bouleversé sa propre vie pour permettre à sa fille adorée de vivre la sienne, celle qu’elle avait choisie toute jeune.

Quand on pense que la « petite », qui avait battu en finale notre meilleure junior de l’époque, Feriel Esseghir, a atteint le dernier tour de Wimbledon en 2007, on peut se dire que tout est possible quand on a la foi, que l’on ne triche pas à l’entraînement…

 Tsonga aussi

Enfin, l’un des joueurs qui ne payait de mine, au début, que physiquement, n’est autre que le Français Jo-Wilfried Tsonga. Ce colosse, classé 10e mondial, se distingue aussi maintenant par des qualités techniques qui font de lui l’un des meilleurs joueurs au monde. Mais à condition que son corps tienne le coup Trop souvent blessé à son gré, il a eu encore, il y a deux semaines, des problèmes de dos. Lui aussi a fait un petit tour en Algérie pour passer par les incontournables Futures. Des tournois indispensables pour s’imprégner des us et coutumes du circuit de l’ATP.

Le pourquoi des Futures

Les tournois internationaux ITF Juniors et les Futures ont été mis en place par la Fédération algérienne de tennis fin des années 90- début des années 2000, pour donner l’opportunité à quelques-uns de ses talents les plus prometteurs de se faire les dents sur ce type d’épreuves (dans tous les sens du mot). Un seul en est sorti indemne, à ce jour. Classé 153e mondial, il s’appelle Lamine Ouahab. Le N1 algérien s’attaque désormais aux Challengers, un palier supérieur et plus valorisant que les Futures.

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