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29 septembre 2014 1 29 /09 /septembre /2014 17:13

La nouvelle est brutalement tombée dans la nuit de samedi à dimanche : l’ancien champion de tennis, Saifi Batiche, n’est plus. Il nous a fallu un moment pour bien comprendre ce que l’on nous disait, au téléphone, tant la nouvelle nous paraissait tout simplement incroyable. Mais la terrible évidence s’est imposée ensuite : nous ne verrons plus Saifi Batiche : joueur, capitaine de Coupe Davis, entraîneur national. Il avait tout fait, il avait tout donné à son sport de prédilection. Le tennis était, pour Saifi, que les intimes appelaient Rabie, comme une raison de vivre. Une passion survenue très tôt dans sa bonne ville de Constantine, où il avait vu le jour un 25 mai 1948. Après avoir fait ses premières armes dans l’antique Cirta, comme d’autres avant lui, originaires de la même ville (Abdesselam Mahmoudi, Hocine Mezdad, etc), il fait le choix d’aller ailleurs, plus précisément dans l’Algérois, où des entraîneurs et des dirigeants finissent par découvrir le talent du joueur qui terminera sa carrière au Tennis Sonatrach. Le joueur avait aussi ce que l’on appelle, dans le jargon de la discipline, un service-canon. Une mise en jeu particulièrement solide qui lui permettra de franchir, étape par étape, les différents échelons du classement national. Une fois sa carrière terminée, les dirigeants de la Fédération algérienne de tennis (FAT) de l’époque, lui font appel pour entraîner la sélection nationale. C’est ainsi que le regretté Saifi Batiche contribuera à lancer dans le bain un jeune de 18 ans, Abdelhak Hameurlaine, qui jouera son premier match de Coupe Davis au TC Hydra, en 1990 lors de la rencontre Algérie-Egypte (1-4). C’est avec l’actuel champion d’Algérie que le défunt fera, samedi, ses derniers échanges, en match de double, dans son propre club, le Tennis Sahel Moretti. La paire « adverse » sera marquée pour toujours par ce qui s’est passé dans ce match convivial. Tarik Badji et Mohamed Rédha Ouahab ont vu l’ancien champion s’affaisser à la suite d’un malaise. Ce n’est pas quelque chose que l’on oublie facilement.L’annonce de la disparition de Saifi Batiche a provoqué un choc chez tous ses nombreux amis, chez tous les membres de ce que l’on peut appeler la famille du tennis algérien.

La peine de la FAT
Joint par nos soins, le président de la Fédération algérienne de tennis (FAT), le Docteur Mohamed Bouabdallah, qui nous a paru très affecté au son de sa voix, nous a déclaré » C’est une grande peine qui sera ressentie profondément par tous les dirigeants, entraineurs et joueurs et joueuses du tennis algérien qui ont connu le disparu. Le regretté Saifi Batiche laissera certainement une grande marque dans le cœur de tous ceux qui l’ont connu, amis, et adversaires d’un jour sur un court de tennis. Après une vie bien remplie, que le défunt repose désormais en paix dans sa dernière demeure. »

Saifi Batiche était le capitaine de l'équipe d'Algérie, à Oran, en 1996, face au Portugal.

Saifi Batiche était le capitaine de l'équipe d'Algérie, à Oran, en 1996, face au Portugal.

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commentaires

A
J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter. <br /> <br /> Cordialement
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O
Merci très beaucoup pour cet article. Merci.
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