Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de OAO DZ
  • : Un Blog consacré à l'Humeur du moment...
  • Contact

Recherche

26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 22:31

Les joueuses algériennes ont été retirées de la Fed Cup 2012 suite au refus de participation du ministère de la Jeunesse et des Sports alors que, selon nos sources « le dossier de sortie était prêt ». En l’absence d’une information officielle, nous savons seulement que c’est une joueuse non retenue par la direction technique nationale de la Fédération algérienne de tennis (FAT) qui serait à l’origine de la décision du MJS.  La joueuse en question, il s’agit finalement de Fatima Aouimeur, licenciée au DRC Oran, vient de donner sa version : « Effectivement, j’ai saisi le MJS car j’étais vraiment frustrée. Cela fait plus de trois années qu’on me fait le même coup, c’est-à-dire que je ne suis plus convoquée en sélection nationale. Et pourtant, le président de la Fédération algérienne de tennis (FAF) m’avait clairement conseillé de bien travailler, suite à quoi j’allais être sélectionnée sans problème. La preuve, la saison passée, j’avais réalisé de bons résultats et on ne m’a jamais fait signe. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé cette année de ne plus me taire, et lorsque j’aF_Aouimeur.JPGi pris connaissance de la sélection pour la Fed Cup, j’ai saisi le MJS. « 

Si les services concernés du MJS ont pris leur décision seulement sur la base de cette contestation, sans demander au préalable les résultats de la joueuse en compétition, et même ceux de celles qui ont été retenues par la DTN, il y aurait alors beaucoup de questions à se poser. Qu’a-t-on cherché à travers le retrait de l’EN d’une aussi prestigieuse épreuve féminine? Déstabiliser la FAT en lui infligeant un second camouflet après le retrait de nos juniors des Championnats d’Afrique ?  C’est possible…Mais, on peut également s’étonner de l’absence totale de réactions de la FAT après ces deux « affaires ». Comme on peut aussi se demander si le second désaveu du MJS, en quelques semaines, n’est pas une incitation au départ du BF tant le prétexte avancé est inconsistant. On parle aussi, il est vrai, de l’âge d’une des quatre joueuses sélectionnées : 28 ans. Nous pensions, naïvement, que le talent était d’abord et surtout le premier critère à retenir. Il faut croire que ce n’est plus le cas et que, désormais, dans un pays où la jeunesse frappe à toutes les portes, il faut tirer un trait sur sa vie sportive à 28 ans. Quel gâchis ! Et dire que les dirigeants sportifs algériens ne cessent de parler de promotion du sport féminin. Avec cette regrettable histoire de nos tenniswomen contraintes de rester à la maison pour d’obscures raisons, les paroles ne sont pas en adéquation avec les actes.

Partager cet article
Repost0

commentaires